Est-ce que la trichotillomanie est une maladie mentale ?
Premièrement, la trichotillomanie, est un trouble compulsif lié à l’arrachage des cheveux.
En effet, c’est une maladie mentale, psychique et se définie par une envie irrésistible d’arracher ses cheveux, ses cils ou ses sourcils. De plus, ce trouble mentale est souvent déclenché par le stress ou une grande pression.
Moi-même, en période de baccalauréat, j’ai souffert de ce comportement difficile à contrôler.
Pourtant, je suis une personne “normale” et capable, comme vous !
Effectivement, il s’agit d’un trouble qu’on cache souvent par peur du regard des autres.
Par exemple, certains utilisent un bonnet pour masquer les zones dégarnies sur la tête, d’autres s’isolent complètement car cela provoque une honte physique et une baisse de l’estime de soi. Bref, un cercle vicieux !
Heureusement, pour les cils ou les sourcils, des solutions de maquillage existent également tel que le microblading des sourcils, mais choisissez bien votre couleur naturelle !
Cacher avec du maquillage une repousse de trichotillomanie
Pour dissimuler les effets de la trichotillomanie, le maquillage est une option efficace.
En effet, utilisez un crayon pour recréer une ligne naturelle de cils. Tracez doucement le crayon sur la paupière supérieure pour combler les zones dégarnies.
Sans oublier une astuce appelée tightlining, qui consiste à maquiller directement la ligne d’eau. Pour cela, soulevez légèrement votre paupière pour accéder à la base des cils. Ensuite, utilisez un crayon waterproof pour dessiner entre les racines des cils.
En effet, cette technique donne l’illusion de cils plus fournis et d’un regard intense. Ajoutez, si nécessaire, des faux cils légers. Pour les petites zones, privilégiez les faux cils individuels, faciles à appliquer et sans besoin de base de cils pour les faires tenir.
Associez ces solutions pour camoufler les effets visibles de la trichotillomanie.
Soigner sa trichotillomanie
Pour commencer, il est important d’accepter la trichotillomanie et accepter d’en parler. L’envie vient avec la sensation de tension avant d’arracher les cheveux. Lorsque l’on tente de lutter contre la tentation de s’épiler le poils il y a un soulagement et satisfaction après s’être arraché les cheveux. On voit des taches chauves et dénudées aux endroits où les cheveux ont été arrachés ou encore calvitie (ou alopécie voir blog) notable et la chute des cheveux.
D’autres symptômes cachés sont les morsures, le mâchonnement du bulbe du cheveu et la détresse émotionnelle lors de l’arrachage des cheveux.
En effet, reconnaître que vous souffrez de trichotillomanie est un premier pas essentiel ! Sans oublier qu’un accompagnement professionnel est une grande aide.
Une thérapie cognitive et comportementale (TCC) est vivement recommandée ainsi qu’une conseillère en image spécialisée dans ce domaine. Ces approches vous aident à gérer les déclencheurs de ce comportement compulsif !
De plus, la conseillère en image vous conseille main dans la main, pour retrouver votre beauté avec des conseils adaptés.
Conclusion
La trichotillomanie peut être cachée avec des astuces simples comme le maquillage, les faux cils, perruque ou le tightlining.
En effet, ces solutions vous permettent de retrouver confiance en vous au quotidien.
Cependant, soigner ce trouble mentale en profondeur reste une étape clé pour aller mieux.
N’oubliez pas : avec du soutien, des professionnels spécialisés, il est possible de surmonter la trichotillomanie.
Un accompagnement approfondi avec Dana, conseillère en image et créatrice de Relooking Thérapie vous permettra de déterminer quel type d’accompagnement vous aurez besoin. Peut-être que seulement deux rendez-vous suffiront 🙂
